L'an 2019 s'est éteint. Les douceurs contrastées des mois noirs se sont longuement imposées et le dernier solstice d'hiver nous a offert ses clartés les plus ténues. Mais la planète brûle, l'avenir tangue et nos frêles vanités sont nos évidences. Le calendrier grégorien reste le repère de nos lendemains et l'équinoxe de printemps de 2020 viendra, je l'espère, passer un baume de lumières sur nos âmes indolentes.

Hier, dans les allées sombres du Châteaux de Trévarez (Saint-Goazec, Finistère), les photographies de Karl Blossfeldt ont illuminé nos regards. Des photographies épurées, austères, captivantes. Le matériau de la nature, décliné en formes et structures étourdissantes, était là, posé sur le bord de notre chemin.

Il y a dans notre univers proche les ingrédients de nos bonheurs, de nos euphories visuelles et graphiques, il y a sous nos yeux la volupté de nos contentements.

Belle et heureuse année 2020 à tous.

PL - Janvier 2020

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